Je
regarde la mince couche de neige qui recouvre les prés. Le froid
s'est installé sur les collines. Une lumière blafarde fait de l’œil
aux villages endormis. Je suis lasse, ma tête résonne des infos de
la semaine. Je ressens un grand vide, je regarde mes
mots défilés sans séduction. Je reprends le chemin de l'étang.
Les arbres frémissent sous le vent. Je respire. La vie donnée est
si facilement prise. Une attente, un silence, écrire est parfois un
labeur douloureux, inutile et vain. Le regard perdu sur les plateaux
de Pierre sur Haute, marcher lentement vers la lumière.
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