Comment
décrire ce sentiment d'abîme indescriptible que l'on ressent en
repensant à la vie traversée et qui me remonte à la gorge en
lisant «Mémoire de fille d' Annie Ernaux», un sentiment d'abîme
et de perte où l'on n'a pas sombré ? Par un concours de circonstances, une suite de hasards inconcevables, on serait resté au bord, à moins que ne ce soit par la force
du poignet, de par une énergie et une volonté ignorée même de
soi, ou bien de par ces germes semés par nos géniteurs, ceux la
même qui voulant nous protéger nous y précipitaient sans le vouloir, on se serait alors construit contre eux, provoquant ces forces
contraires qui nous auraient tenus debout ?
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