Bleu
le ciel à Venise, sur la lagune, bleu insolent, se mêlant à la mer
au loin. Trop bleu pour les yeux, clignement, pour le cœur qui pulse
ce qu'il peut. Ça étreint, ça dépasse, ça déchire. Bleu azur
trop pur, on aimerait quelques nuages pour rejoindre notre humanité,
ne pas se perdre dans l'infiniment bleu du cosmos, des atomes, de la
lumière. S'y perdre pourtant et comment faire autrement. Question
d'attirance magnétique électrique. Nos atomes rejoignent ceux du
ciel. C'est réel, ce n'est pas plus fou que de croire aux anges aux
fantômes à tous les dieux des cieux.
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