Sur
le chemin je regarde la neige recouvrir la terre qui peut enfin
s'abreuver de l'hiver revenu. Une soif apaisée, un retour au sommeil
bienfaiteur pour les semences. J'attends le printemps mais j'accepte ce repli dans la nuit du froid. Sans ce temps d'intériorisation,
l’exubérance de la floraison ne pourrait puiser sa nourriture La
profondeur accompagne la légèreté, trouve dans la nuit de l'âme
la force du retour à la lumière. Mes pas sur la neige dessinent une
trace obstinée et joyeuse vers la paix, tracent sur la feuille avec
obstination et labeur les mots du jour, j'attends, seulement cela.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire