Difficile
d'écrire tous les jours un morceau de soi, un morceau de jour. On
paraît si pauvre, si futile. Pourtant dans cette aventure des cents
mots par jours de Quenaud, j'ai vu comment les mots résistent,
séduisent, m'envahissent ou se dressent devant moi comme un mur,
m'enveloppent de silence, m'embrasent de colère ou d'indignation,
m'entraînent malgré moi vers des terres ignorées ou obscures. Chaque
mot est porteur d'infini. Je suis à la recherche de ce halo, à la jonction entre cet écho et mon histoire. Ce que je fais de lui ce
qu'il fait de moi est un combat, une danse. Au final il n'y a pas de
gagnant ni de perdant.
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