Jusqu'où
mène la solitude, est-ce dans la tourmente, dans l'oubli de tout, comme dans ces hauts plateaux de Lozère, enneigé et venteux. Un
effroi surgit de la beauté de l'image. Ces deux sentiments nous
saisissent, le sublime et l'angoisse. La perte de tout, de son
identité même, une beauté implacable, froide qui glace le cœur.
Est-ce possible un tel tourment, un si rude hivers. Certains s'y sont
perdus à jamais. On les retrouve ces visages hagards au regard perdu,
ces hommes sauvages et fous que le monde a rejeté, à l'asile de
Saint Alban. Ils ressemblent à ces paysages tourmentés.
Photo extraite du film les tourmentes de Pierre Yves Vandewerd
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