Les
dentelles et les broderies de nos mères n'étaient pas en toc. En se
penchant sur les festons, arabesques, lettres on voit tout le
travail du fil passé, repassé, laissant espaces et jours. On
imagine mères et grands mères courbées sur leur tissu à s'en user
les yeux, devant la boite à ouvrage remplie de fils de couleurs. C'est émouvant. Je n'ai pas repris ni l'aiguille ni le
crochet, trop impressionné par la précision du geste par la
patience aussi. Je m'use les yeux sur les livres et construis des
formes fantaisistes avec mon imaginaire, allant chercher dans les
histoires et les poèmes la légèreté de la dentelle, l'agencement
des mots en broderie fine.
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