Parfois on se trouve au milieu d'un groupe, plus enfermé encore que dans la meilleure prison du monde. Il n'y a aucun moyen d'en sortir. Les murs sont hauts et épais. On est au bord d'un abîme, personne ne le voit. On glisse entre les gens comme une ombre, tellement absent qu'on disparaît vraiment aux yeux des autres, c'est terrifiant. Comme cette absence est souffrance. On voudrait crier mais on est un personnage de papier sans voix, le cri ne sort pas. Silhouette fantomatique d'un cauchemar dont on ne peut s'éveiller. C'est cet air là qui est posé sur nous tel un masque de cire, le mal de vivre.
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