Ça
n'aurait pas du se passer ainsi, cette absence, ce long chemin de
peine, on ne le choisit pas. Il aurait fallu que les mains touchées
se rejoignent que quelque chose se noue entre eux comme un arbre
dont les racines s'en vont loin dans la terre puiser l'eau des roches
sombres , mais il n'y eut rien , pas de chemin, pas d'histoire, de mots prononcés, rien qu'un long silence et une absence éternelle.
Requiem aeternam, condamné aux souvenirs. Après nous, qui se
souviendra de vous, de vos mains nouées qu'on aurait voulu dénouer.
Si au moins écrire soulageait.
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