Les
cartables au long des années d'école puis de collège, puis de lycée
où ils deviennent des sacs informes, des boges remplis de livres
inutiles et ennuyeux, si lourds de l'impossibilité d'apprendre. La
mémoire se dérobe, sauf pour quelques poésies pour la musique et
le dessin. Ce que l'on porte, sur le dos, à bout de bras, dans des
mains fragiles qui se déforment à la fin. Les sacs de courses, que
l'on transportent immuablement du super marché à la voiture, de la
voiture à la maison. Tous les enfants portés comme un trésor au
creux des bras, au cœur des mains, sans jamais faillir.
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