Une
personne nerveuse, ce serait le chant d'une rivière inquiète qui ne
dort jamais, non quelqu'un aux nerfs fragiles, qu'il est de bon aloi
de dire, dès qu'elle a mal: "Ce sont les nerfs, ce n'est
rien!" Ce n'est pas rien, c'est une sensibilité à l'écoute
d'une musique qu'elle entend, au profond d'elle même, qu'elle ne peut
communiquer, une rivière souterraine dont le chant ténu fait entre
les pierres un crissement, ça provoque une douleur des nerfs et du
cœur qui entraîne au fond de gouffres géologiques. Là, on voit des dessins
rupestres dansant sur les murs ruisselant d'eau, un réseau de veines
et de nerfs dans la roche incrustée. C'est le chant de la terre, le
chant de l'ombre qui fait frémir tout le corps et parcours la peau
de frissons.
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