Ma
tête vide se penche vers la fenêtre, voilà les mots fatigués qui
ne veulent plus jouer. C'est un vent de mélancolie qui raconte la
pluie. Ça amasse de sombres nuages, une menace oppressante s'insinue
dans l'eau dormante. Un brume efface le paysage, L'automne pose sur
la forêt ses couleurs d'or. De tout petits groupes de hérons
passent dans le ciel. Mes pensées voguent vers eux et voudraient
bien s’échapper de la folie qui encage. Voilà la fin du jour et
la tristesse qui se posent , une impuissance, un silence sans rêves montent des collines. C'est L'âme en peine.
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