Je
cherche toujours dans les forêts une lumière voilée se diffusant
comme dans les cathédrales à travers les vitraux colorés. Je
cherche un cantus sylva qui m'entraîne au cœur des arbres,
s'élance vers le ciel, redescend dans les profondeurs de l'humus,
l'odeur des feuilles, de la mousse, des champignons, des écorces. Un
chant choral s'élève. Requiem pour la terre. J'entends la musique de Mozart. Je cherche la lumière dans l'harmonie des voix, la
vibration des sons. L'église de Lapte résonne, c'est bientôt
l'heure vespérale où la lumière décline, où montent les ombres du
soir, où l'on s'abandonne à la nuit.
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