Les
bras m'en tombent, ce seraient reposant, ça serait enfin. Mais les
bras sont faits pour être levé, pour porter, pour écrire, pour le
balancement de la marche avec les jambes et les pieds, un deux, en
alternatif. Les bras pour le rythme du chef d'orchestre, pour montrer
l'étoile filante. Un bras sur l'épaule pour accompagner, pour
étreindre ou embrasser, pour la danse en coupe. Baisser les bras,
désespérer ou pas. Devant les déterminismes qui nous font
retrouver une lucidité décapante jusqu'à l'os, du bras, si on
veut, nous pouvons consentir à ce qui, advient telle serait notre
seule liberté.
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