Que
faire d'autre que contempler la vie et laisser tomber les murs. Les
déchirures, les plis
dans le tissu font partis de notre âme, ils sont notre peau, celle
qu'on nous a arrachée et qu'on s'obstine à recoudre avec des mots.
Notre moi à la naissance est comme un poing serré qu'il nous faut
déplier défroisser. Les yeux grands ouverts l'enfant regarde le
monde sans le comprendre avec un étonnement et une joie qu'il
nous faut retrouver. Cette joie de faire partie de la totalité de
l'univers, de son mouvement, de son harmonie ce que l'on nome la
conscience océanique.
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