Crier.
Souvent, pour tant de raisons, en sachant que crier ne set à rien.
Il me revient à l'esprit le cri de Edvard Munch. Cri silencieux où la
question jamais résolue se pose. Pourquoi cet homme crie-t-il?
L'horreur semble absolue à voir son visage se déformer sous l'effet
du cri. La peur l'angoisse comme rejetées de son être, mais en tant
qu'image peinte ce cri ne sort pas. C'en est d'autant plus saisissant comme effet, comme question, cela met le regardeur dans un
état proche du malaise et de l'angoisse. Peut-être est-ce le cri
lui même que l'auteur a voulu peindre.
Les 366 réels à prise rapide sont des exercices de style tels qu'en propose le recueil éponyme de Raymond Queneau. Écrire sur le vif en 100 mots
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