la sonnerie du réveil matin
vient tuer les rêves de la nuit
une douleur au creux des reins
on marche dans l'aujourd'hui
sur un fil d'oubli le rêve nous tient
sur le bitume il nous suit
il y a longtemps Apollinaire
nous traversait le cœur
Vienne la nuit sonne l'heure*
on serrait les poings solitaire
dans son cahier de texte la mer
quelques strophes de Baudelaire
viatique entre les pages serrées
chapelet de mots à égrener
mantra pour s'enfoncer
sous la montagne sacré
Vienne la nuit sonne l'heure
Vienne la nuit je demeure*
Apollinaire
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