Dans
la forêt d'ormes les feuilles ocres forment un paysage végétal, un
tableau où des femmes sveltes se fraient
un chemin entre les arbres. Filiformes elles passent du monde des plantes à celui
de la terre brune, celui du bois dur et dense. Les pins sylvestres s'élancent dans le ciel, elles entourent leurs écorces rouges de leurs bras pâles. Elles ne sont qu'un fil
d'argent qui relie nos rêves et nos espoirs à la dure réalité.
L'aube les rejoint le matin. Elles demeurent un instant immobiles
avant de disparaître dans la lumière.
O clef
des songes perdus
dansez
déesses
âmes
sylvestres des bois
et
des rameaux
le
roi des aulnes
passera
bientôt Pour écrire ce texte je me suis inspiré du tableau de Mariad voir ici
Les 366 réels à prise rapide sont des exercices de style tels qu'en propose le recueil éponyme de Raymond Queneau. Écrire sur le vif en 100 mots
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